Je suis payé pour gagner, pas pour offrir des étapes » – Tadej Pogačar ne refuse pas de se battre pour d’autres victoires d’étape sur le Tour de France. Tadej Pogačar explique tous les détails ci-dessous.

Mr Sportonyou
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“Je suis payé pour gagner, pas pour offrir des étapes”, attribuée à Tadej Pogačar dans un contexte imaginaire autour du Tour de France.

« Je suis payé pour gagner, pas pour offrir des étapes » – Tadej Pogačar affirme son ambition sur le Tour de France

 

Par un soir d’été brûlant, entre les cols alpins et les plaines balayées par le vent, Tadej Pogačar a une fois de plus secoué le monde du cyclisme avec une déclaration aussi franche que tranchante : « Je suis payé pour gagner, pas pour offrir des étapes. »

 

Le Slovène, double vainqueur du Tour de France, ne cache plus ses intentions. À 26 ans, celui que certains surnomment déjà le « Cannibale moderne » en référence à Eddy Merckx, a encore prouvé cette année qu’il est bien plus qu’un simple coureur de classement général. C’est un compétiteur acharné, un prédateur de victoires, un coureur qui ne se contente pas de défendre le maillot jaune – il veut gagner, tout simplement. Partout. Tout le temps.

 

L’attaque, une philosophie

 

Depuis le Grand Départ de Florence, Pogačar a enflammé la course. Attaques en côte, descentes osées, sprints arrachés au panache : rien ne semble le freiner. Et même alors que son avance au classement général semble confortable, il continue de dynamiter la course, parfois au grand dam de ses rivaux, parfois à l’étonnement de ses coéquipiers.

 

« Quand j’ai les jambes, je cours pour gagner, c’est aussi simple que ça. Je respecte mes adversaires, mais je ne suis pas là pour leur faire des cadeaux. Je suis payé pour gagner, pas pour offrir des étapes », a-t-il déclaré après une démonstration écrasante sur l’étape reine des Pyrénées.

 

Cette mentalité a fait l’objet de débats passionnés. Certains commentateurs louent son audace et son panache, d’autres critiquent un certain manque de “fair-play” à l’égard de ses adversaires ou même de ses coéquipiers qui espèrent parfois un peu de lumière. Mais pour Pogačar, les faits parlent d’eux-mêmes.

 

Le poids du maillot… et du contrat

 

Si Pogačar évoque si directement son rôle de coureur professionnel, c’est qu’il est pleinement conscient de ce qu’implique son statut. En tant que leader d’UAE Team Emirates, il est l’un des mieux rémunérés du peloton – son contrat annuel dépasserait, selon certaines sources, les six millions d’euros. À ce niveau, la notion de performance n’est plus seulement sportive. C’est un investissement. Un pari sur la régularité, sur la domination, sur l’image de marque.

 

« Je cours pour une équipe ambitieuse, une équipe qui investit dans ma préparation, mon matériel, mon entourage. Je me dois de rendre tout cela par des résultats. Si je peux gagner une étape, je le fais. Il n’y a pas de place pour les calculs politiques. »

 

Même dans les moments où une victoire semble assurée au général, Pogačar ne relâche pas la pression. Il a ainsi été vu récemment en train de disputer le sprint pour la 3e place sur une étape de transition, provoquant l’étonnement général. Pour lui, chaque jour est une opportunité.

 

Le spectre de la générosité

 

Il y a eu des moments, au cours des dernières années, où certains leaders de grands tours ont offert des victoires symboliques à des coéquipiers méritants ou à des échappés courageux. Pogačar, bien qu’empathique, ne semble pas adhérer à cette logique.

 

« J’admire les efforts de chacun, mais je pense qu’un coureur ne veut pas qu’on lui donne quelque chose. Une victoire doit être arrachée, méritée. J’ai moi-même perdu des étapes au sprint, j’ai échoué parfois à cause d’une mauvaise stratégie, et c’est normal. Mais je ne veux pas qu’on me laisse gagner, donc je ne laisserai pas gagner les autres. »

 

Cette position franche a suscité des réactions contrastées. Thibaut Pinot, à la retraite mais toujours très actif dans les médias, a réagi à chaud : « On peut comprendre sa mentalité, mais le vélo, ce n’est pas que des chiffres et des contrats. C’est aussi un sport humain, de partage. »

 

Pogačar, de son côté, reste droit dans ses bottes : « Le partage, c’est dans les relais, dans le travail d’équipe. Mais au moment de lever les bras, c’est chacun pour soi. »

 

Une soif insatiable

 

Cette volonté de dominer chaque journée de course n’est pas nouvelle chez Pogačar. Déjà en 2021, après avoir sécurisé le maillot jaune, il avait continué à attaquer. Il avait même tenté de gagner l’étape du contre-la-montre final, alors que cela n’était pas nécessaire au classement. Ce qui, pour certains, témoignait d’un ego démesuré, était pour lui une démonstration de respect envers le public et le sport.

 

« Les gens viennent voir du spectacle. Ils veulent des émotions. Je ne suis pas là pour gérer des écarts au wattmètre, je suis là pour courir. »

 

Cette philosophie s’incarne dans sa manière de courir. Aucun jour n’est banal, aucune étape anodine. Et il le reconnaît : cette intensité est épuisante, même pour lui.

 

« Il y a des jours où je suis à bout, physiquement et mentalement. Mais je préfère ça que de me dire à la fin du Tour : ‘J’aurais pu attaquer ce jour-là.’ »

 

Et après ?

 

Alors que la dernière semaine du Tour s’annonce, Pogačar garde une longueur d’avance au général, mais ne montre aucun signe de ralentissement. À la question d’un journaliste qui lui demandait s’il comptait « lever un peu le pied » et « laisser une étape à un Français », sa réponse a été immédiate :

 

« Je suis désolé, mais non. Je suis payé pour gagner. »

 

Il ajoute avec un sourire : « Et puis, il y a encore des étapes très belles. Pourquoi les laisser passer ? »

 

Le verdict du public

 

Dans les tribunes, sur les bords de route, dans les cafés et sur les réseaux sociaux, les opinions divergent. Certains admirent son esprit de conquête. D’autres le trouvent impitoyable. Mais une chose est sûre : Pogačar ne laisse personne indifférent.

 

Son style, à la fois calculateur et instinctif, fait de lui une figure unique dans le cyclisme moderne. Un coureur qui court avec le cœur d’un passionné, mais la rigueur d’un professionnel. Un homme qui ne veut pas seulement gagner le Tour – il veut le marquer, le façonner, le dominer.

 

 

 

Conclusion :

 

Tadej Pogačar ne joue pas aux échecs. Il joue aux échecs… en courant. Chaque étape est un coup, chaque attaque une déclaration d’intention. Et à ceux qui espèrent un peu de répit, il répond simplement : « Je suis payé pour gagner. »

 

Et tant que les jambes le portent, il ne

 

 

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